Un candidat à la mairie de Romorantin s’est exprimé le 7 novembre dernier — en termes très parisiens et bien déconnectés des réalités locales — sur le droit à la cantine pour tous les enfants de nos écoles.
👉 Oui, c’est une évidence : tous les enfants des écoles de Romorantin doivent pouvoir manger chaque jour à la cantine, dans des locaux adaptés, conçus pour les accueillir dans de bonnes conditions, avec des repas :
🌾 issus des circuits courts,
👩🌾 produits par nos paysans locaux,
🥦 et avec pour objectif le 100 % bio.
Les multinationales de la malbouffe comme Sodexo n’ont pas leur place dans nos écoles.
Voilà l’idéal 💡 Mais comment passer à la réalité, aux actes ? 🤔
⸻
⚖️ La question est sociale et agricole.
👨👩👧 Sociale
Quand on a plusieurs enfants scolarisés et qu’on vit avec un revenu très modeste, il est impossible de payer la cantine pour chacun, tous les jours, au tarif uniforme de 4,30 € par repas comme à Romorantin.
📊 Quelques réalités :
• 6 ménages romorantinais sur 10 ne sont pas imposables,
• 18 % de la population vit sous le seuil de pauvreté,
• jusqu’à 30 % dans les quartiers Saint-Marc et Favignolles (chiffres 2023).
🍽️ Il n’y aura donc pas de cantine pour tous sans un tarif dégressif selon les revenus, pouvant aller jusqu’à la gratuité.
C’est un choix politique à assumer — déjà pris dans la majorité des villes, mais pas à Romorantin.
👉 RomoCitoyenne 2026 l’assumera pleinement :
la sécurité alimentaire des enfants est la première des sécurités. ❤️
⸻
🌱 Agricole
Pour fournir les cantines scolaires en produits locaux, encore faut-il qu’il reste une agriculture locale capable de le faire !
Or, ce n’est malheureusement plus vraiment le cas… 😔
Les paysans locaux, motivés et méritants, dans notre communauté de communes et aux alentours — éleveurs, maraîchers, producteurs de légumes — doivent être soutenus, pas seulement via la méthanisation, mais pour la production d’aliments sains à consommer. 🥕
💪 En complément du soutien aux paysans encore en activité, RomoCitoyenne 2026 portera une politique volontariste, avec le projet d’une régie municipale agricole et l’installation de maraîchers salariés ou locataires, capables de fournir, dans un premier temps, la restauration des cantines scolaires.
Et rappelons-le : sauver l’agriculture de Sologne, c’est aussi mettre fin au “capitalisme cynégétique” 🎯 — celui qui produit du sanglier pour les très riches de Paris et d’ailleurs, au lieu de produits sains pour les habitants d’ici. 🌍
